Chénopode Bon Henri


le Chénopode Bon Henri





C'est une plante vivace à rhizome particulièrement robuste de la famille des Amaranthacées.

Il pousse aux alentours des habitations, dans les cours des fermes, autour des bergeries, au bord des chemins, au pied des murs dans les villages ...; bref, dans tous les endroits où - même si le sol est ingrat et caillouteux - il trouve beaucoup d'azote. Comme la plupart des autres chénopodes, c'est une plante nitrophile.

Dans la langue vernaculaire et les dialectes régionaux, le chénopode Bon-Henri a porté et conservé de nombreux autres noms, parfois évocateurs : Ansérine, Bon-Henri, Épinard sauvage, Grachettaz, Herbe à marcou, Herbe aux oies, Oseille de Tours, Sangarrigous, Sarron, Sarrous, Toute-Bonne, Varcouagne ...

Le "Béarnais" Henri III de Navarre, le futur roi de France Henri IV qui allait réconcilier son peuple après les guerres de religion, l'appréciait énormément comme légume, à ce point qu'on associa son nom à celui de la plante: le Chénopode Bon-Henri.

En cuisine

Pour apprécier le légume, il ne faut prélever que de jeunes feuilles, qui ont une amertune naturelle moins prononcée. On peut les cuire à l'eau bouillante préalablement salée, comme les épinards. Elles seront ensuite égouttées ou hachées, puis - par exemple - cuite à l'embeurrée dans la poêle avec des pignons et des raisins secs.

Ses vertus

Outre sa valeur gastronomique retrouvée, le chénopode bon-Henri est intéressant pour ses vertus émoliente et laxative. Il contient significativement des vitamines A et C et du potassium. son feuillage contient des saponines et un peu d'acide oxalique, ce qui implique une consommation modérée.